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Historique

Un peu d’historie… beaucoup ‘‘d’histoires’’. ‘‘Nos ancêtres, les Phéniciens…’’. Peu chauvin, le jeune Libanais moderne n’est pas nourri dès l’école de son appartenance historique, qui revient sous d’autres cieux presque comme une comptine. Pour une raison sans doute bien simple : tant de Civilisations se sont succédées sur son sol qu’il finit par se considérer plutôt comme méditerranéen d’abord, citoyen du monde ensuite (mais Libanais quand même).


Terre d’accueil, le Liban l’a été depuis la plus haute antiquité, souvent de bon gré, parfois de mauvais gré, conservant cependant, à travers les temps, des vertus particulières que l’on retrouve aujourd’hui encore chez ces citoyens sans avoir besoin de les chercher très loin. Les traces les plus anciennes de civilisation remontent à l’ère néolithique et énéolithique, et sont le fait des découvertes de l’archéologue Maurice Dunand à Byblos. Mais on admet généralement que la période ‘‘ historique’’ du Liban remonte au quatrième millénaire avant Jésus-Christ avec les Cananéens, ensemble de peuples disparates qui vivaient sur la côte orientale de la méditerranée et qui ont donné naissance aux Phéniciens, première entité ethnique bien définie dont l’histoire est maintenant connue.


Les Phéniciens, établirent sur la côte une série de royaumes ou comptoirs commerciaux indépendants - républiques oligarchiques - qui s’échelonnent de Rouad (Arados) au nord jusqu'à Ascalon au sud, en passant par Bothrys (Batroun) Byblos (Jbeil),Berytos (Beyrouth), Sidon (Saïda), Tyr et Sébaste (Césarée). Cet alphabet si pratique… Grands commerçants et navigateurs, les Phéniciens semblent avoir été surtout de gens pratiques et des adaptateurs hors pair.


Que ce soit par instinct ou par nécessité géographique, ou pour ces deux raisons réunies, le Phénicien se révèle industrieux, très entreprenant dans ses rapports d’affaires avec ses voisins (surtout l’Egyptien, qui lui achète du bois de la pourpre issue du murex, des épices, des tissus…) prêt à admettre toutes les idées, à recevoir et à adapter toutes les croyances et divinités - quitte à les faire siennes sous une autre forme -, ouvert à tout et à tous en somme, ce qui se retrouve - également chez son descendant contemporain, même si l’ethnie actuelle a été refaçonnée au cours de siècles par les envahisseurs successifs.


Déjà courtier des peuples riverains, il parvient, malgré son ouverture sur le monde civilisé de l’époque, à maintenir une farouche individualité, ce qui se remarque dans le fait que chacune de ses illustres cités demeure indépendante, quand elles ne sont pas rivales. Mais leur situation en fait une confédération de fait, qui occupe géographiquement, et à certaines frontières près, le même territoire que le Liban moderne, ce qui apporte finalement, assez d’eau au moulin de ceux qui affirment que les Libanais sont bien le des anciens Phéniciens.
Le plus illustre exemple du sens pratique et de la créativité des Phéniciens est l’invention de l’alphabet. Faut-il attribuer à Cadmos ou à d’autres confrères scribes de Byblos ? II n’importe. Le système cunéiforme leur paraît trop compliqué pour le négoce. Qu’à cela ne tienne, ils inventeront une graphie de 22 signes qui sera aussitôt reprise par le Grecs (Alpha, beta….), puis par les Romains, et enfin par tout le monde occidental !


Lumière du Liban par Gérard Boulad
http://www.discoverlebanon.com/vues_panorama_liban/lumiere-liban.php

La ville de Jbeil Libanaise


Historique


Une ville bien ancrée dans l'Histoire: Jbeil est aujourd'hui un des principaux témoins de l'histoire médiévale du Liban. Edifiée en bord de mer, l'ancienne Byblos est un lieu de prédilection pour les vacanciers, avec son ravissant petit port où s'affairent les pêcheurs qui semblent surgir d'un autre siècle. 

Les Grecs la nommèrent Byblos, car c'est de Gebal que le Papyrus  était importé en Grèce.
Elle se situe aujourd'hui sur le site de la ville moderne de Jbeil (prononcé "jbèïl" en libanais et "djoubaïl" en arabe standard moderne, un nom qui signifie "petite montagne" et qui descend directement du nom dans la langue des Cananéens), dans le gouvernorat du Mont-Liban (actuel Liban), sur la côte méditerranéenne, à environ quarante kilomètres au nord de Beyrouth. Elle aurait été fondée vers 5000 av. J.-C. Dès le IVe millénaire av. J-C. Byblos est un centre commercial actif, trafiquant surtout avec l'Egypte antique avec laquelle elle exporte du bois du Liban. Ce rapprochement de l’Égypte a un effet durable sur l’art et la culture de Byblos, elle devient un centre religieux important où l‘on pratique le culte d'Osiris.

 Les sites touristiques de Byblos

La carte touristique de Byblos crée par le ministère Libanais montre les attractions touristiques celèbres de Byblos qui sont : les sites antiques : la voie romaine, La citadedèle de Byblos, le vieux Souk, le vieux port et l'eglise Saint Jean-Marc. 

Le site antique

Le site antique se trouve sur une pointe de terre qui contrôle deux baies, une au nord qui abrite l’actuel port, l’autre au sud. Depuis ce port furent probablement exportés du vin, et une grande quantité de bois de cèdre du Liban vers l'Egypte et la Grèce.
Le site antique comprend les fortifications antiques, des tombes de rois de Byblos dont celle d'Ahiram, dans laquelle a été découvert le sarcophage sur lequel est inscrite la plus vieille transcription phénicienne et enfin le fameux puits naturel, lieu originel de l’une des plus vieilles villes du monde. Le sarcophage d’Ahiram est aujourd’hui exposé au Musée national de Beyrouth.

Sur le site antique de Byblos se trouvent des ruines de toutes les populations qui ont habité la région depuis sa fondation. On y trouve en particulier une colonnade romaine ainsi qu’un nymphée au nord-est du site, les murailles de la ville phénicienne, les fortifications perses, un point d’eau utilisé par de multiples civilisations, la citadelle croisée, et même une maison du début du XXe siècle (la maison de Mousbah et Ousman Houssami).

château de Gibelet

 Le château de Byblos dit aussi château de Gibelet (ou Giblet) est un château médiéval situé à Byblos, au Liban. Bâti par les Croisés au XIIe siècle sur des fondations Phéniciennes et romaines, la structure a été entourée de douves. Saladin captura la ville et le château en 1188 et démantela ses murs en 1190 . Plus tard, les Croisés reprirent la ville et reconstruisirent le château en 1197.

 
Restaurants vieux Souks Byblos


La maison traditionelle - Byblos


Le Souk de Byblos






Lieux de cultes au Liban

 

Les religions au Liban sont réparties en 18 confessions reconnues par l'Etat et représentées à l'Assemblé Nationale Libanaise grâce à un système de réservation de sièges , principalement musulmanes et chrétiens.

Répartition géographique

 

  Les sunnites sont concentrés au centre de Beyrouth, dans le nord du pays et dans les grandes villes du littoral méditerranéen, les chiites, dans la banlieue de Beyrouth, au sud du Mont-Liban et dans le nord de la plaine de la Bekaa. Les maronites sont rassemblés en périphérie et dans Beyrouth et dans la moitié nord du Liban. Les druzes sont regroupés au Sud du Mont-Liban et dans l'Anti-Liban


Quelques lieux de cultes 

 

 Le sanctuaire marial de Harissa
 
Dès 1908, le jour où la statue de la Vierge Marie s'est élevée sur un nouveau sanctuaire à la colline de Harissa, les églises du Liban ont commencé à célébrer cérémonieusement la fête de Notre-Dame du Liban et ce, le premier dimanche du mois de mai.
L'idée de construire le sanctuaire de Notre-Dame du Liban revient, en premier lieu, aux feux Patriarche Maronite Elias EL-HOYEK, Patriarche d'Antioche et de Tout l'Orient, et de Son Excellence le Nonce Apostolique au Liban et en Syrie l'Évêque Carlos DUVAL.
Le 8 décembre 1854, le Pape Pie IX avait déjà établir le dogme de l'Immaculée Conception, le proclamant avec son infaillible autorité apostolique. La grandeur de cet événement bouleversera  le monde catholique en particulier et sema la joie, la gaieté et la tranquillité.
Suite à cette commémoration, l'Église Œcuménique célébra, en 1904, le cinquantenaire de l'établissement de ce dogme. C'est ainsi que le feu Patriarche EL-HOYEK et le Nonce Apostolique l'Évêque Carlos DUVAL inspirèrent aux libanais un élan de foi et d'enthousiasme pour rendre hommage à notre Vierge Marie. Ils eurent alors l'idée de construire un monument religieux pour perpétuer le souvenir de la confirmation du dogme de l'Immaculée Conception et pour louer l'amour du peuple libanais pour la Vierge à travers les générations.

Un seul regard vers la statue de la Vierge, perchée sur cette captivante colline, suffit pour inspirer aux grands poètes et peintres la beauté dans la vue, la finesse dans le sentiment et l'éloquence dans l'expression.
Les touristes durant leurs voyages cherchent des sites historiques, ainsi, ils sont émus devant les temples de Baalbek et les sites de Jbeil, Saida, Sidon et Beyrouth et enchantés aux ombres des Cèdres. C'est aux pieds de la Dame du Liban à Harissa qu'ils s'abaissent et s'inclinent, devant la pureté et la bonté.


Sanctuaire Notre Dame du Liban

Eglise  Saint Jean-Marc

Eglise Saint Jean-Marc Jbeil

 L’église, semblable à l’église romane de Beirut, fut également dédiée par les Croisés à Saint-Jean Baptiste. On y établit des évêques latins, au commencement du XIIème siècle, sous le contrôle du patriarche d'Antioche. Cette construction romane se distingue par son élégant baptistère à coupole, édifié sur le flanc nord. Malheureusement détruite en partie par les bombardements de la flotte anglaise en 1840 et 1857, la façade a dû être entièrement refaite. On peut tout de même admirer l’ornementation
( vagues, cordages) qui évoquent un style typiquement oriental.
 A l’intérieur, il faut admirer les arcs doubleaux qui furent mis en place pour consolider les voûtes. Un coup d’œil sur les ouvertures situées tout en haut de l’édifice permet de comprendre que ce lieu fut fortifié à l’époque des Croisés.


Publié le par Christian Bélingard
  
La «Boulsié» ou l'Eglise de Saint Paul- Harissa

Harissa est généreusement parsemé de lieux de cultes chrétien à dominance de communautés catholiques. A proximité du sanctuaire de Notre Dame du Liban se profile le monastère des Missionnaires Melchites Catholiques de Saint Paul.
Congrégation fondée en 1903 et dont la première pierre de son église fut posée la même année. Eglise à l'architecture soignée surmontée de coupoles et de demi coupoles et dont l'intérieur est orné de magnifiques mosaïques dans le pur style byzantin. Sur fond doré, ces mosaïques représentent le Christ Pantocrator, la Vierge au signe portant le Christ Emmanuel dans un médaillon sur son sein, la communion des Apôtres, les Pères de l'Eglise et des épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testaments.


Cathédrale Sait Pierre et Paul - Daroun         








Lieu de prière Durze a Niha
Mouhamad el Amin Mosque - Beirut

















http://fr.wikipedia.org/wiki/Religions_au_Liban

http://www.le-limousin-medieval.com/article-l-eglise-des-croises-a-byblos-xiieme-siecle-70274777.html

 

L'art culinaire au Liban

 Au Liban, l'art culinaire combiné à l'abondance de fruits et légumes frais, transforme le repas au restaurant en une véritable aventure. On trouve partout des restaurants spécialisés en cuisine libanaise et, dans chacun d'eux vous serez invité à essayer les célèbres hors-d'oeuvres connus sous le nom de Mezzé.

Un bon mezzé compte 30 à 40 petits plats, mais on a pu en dénombrer plus de 100 plats durant les fêtes. Vous serez bien avisé de consacrer un après-midi entier pour déguster un déjeuner typiquement libanais :

- du Hommos ou purée de pois chiches préparée avec de l'huile d'olive et de l'huile de sésame.

Plat mixte de tabouli Houmous mtabal falafel et ra'at
- du Babaghannouge, sorte de crème d'aubergine rôties rehaussée d'huile de sésame, de citron et un peu d'ail.
- Le Kebbé cru, préparé avec de la viande d'agneau fraîche mélangée au blé concassé et relevée d'oignons, de poivre et de sel, est aussi un plat de prédilection.

Falafel Libanais melange de Houmous et Foul (Fève)

Pour une presentation complète des Mezzé Libanaise un ensemble de plats varié sont presentés dans les cuisines Libanaise : tabboule  (salade libanaise), Kibbe (ou kebbé, ou kebbé nayé) cru ou cuit en boulettes, houmous (purée de pois chiches), foul (fèves), mtabal (purée d'aubergines), labne (fromage doux), fatouch (salade libanaise contenant des morceaux de pain grillé), chankliche (fromage fermenté), des bouchés de sambousik (chaussons contenant de la viande), des chaussons végétariens (épinards), ou des chaussons aux œufs (plat qui devient de plus en plus rare), ra'at (une pâte fine, enroulée et farcie de fromage et/ou de thyn). Les mtabals peuvent être aussi très variés : salade de haricots, des herbes frites avec des oignons et de l'ail couverts par des oignons frites (pissenlits).
Pendant la période du car†ême, l'accent est mis sur les plats végétariens ou sur le poisson. Il existe ainsi le fatti (du yoghourt mélangé aux graines de pois chiches et des morceaux de pain frits), les kebbés végétariens (kebbé de carotte ou de potiron), kebbé de poisson. Le kebbé est à base de bourghoul (blé concassé).

 Decouvrez dans ce video la méthode de preparation du tabboule Libanaise qui est la 10 ème meilleure salade au monde avec chef Antoine.



Pour plus de délices exploiter la pâtisserie libanaise

Recette de desserts Libanaise
Recette Knefe Libanaise  
Recette Katayef au chocolat

 

 

 

 

 

 http://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g187162-d1330361-Reviews-Le_Mont_Liban-Nancy_Meurthe_et_Moselle_Lorraine.html

 https://plus.google.com/+AlWadyRestaurantLibanaisParis/about

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuisine_libanaise

http://libaneternel.blogspot.com/2005/12/la-gastronomie.html

 Liban  en images



Décrire le Liban est chose vaine. Le Liban ne se décrit pas, il se vit. C’est pourquoi nous vous invitons à venir visiter ce merveilleux pays à travers ce blog.

Bordé par la mer Méditerranée et traversé par deux chaînes de montagnes parallèles, le Liban , semble suspendu entre ciel et mer.

Malgré sa petite superficie, ce pays se caractérise par son incroyable diversité. Une diversité que l’on retrouve à la fois dans son relief, sa nature , sa culture et son histoire.

De la mer bleue aux cimes enneigées, des paysages tantôt arides, tantôt verdoyants, s’offrent au visiteur dans un surprenant contraste.

Le Liban est aussi le pays aux multiples origines, façonnées par 10.000 ans d’histoire. La beauté de ce pays et sa position géographique privilégiée, lui valurent d’être convoité par diverses civilisations qui y ont laissé leurs traces culturelles et archéologiques.




Pour plus d'informations visitez le lien suivant:

La ministère du tourisme Libanaise